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Kaliuchja
13 décembre 2013

Et toi ta journée ? C'était comment ?

Il t’est déjà arrivé de passer toute une journée à te dire que la meilleure idée que tu aurais pu avoir en te levant le matin aurait été de ……. Retourner  te coucher ???

J’avoue que je me le dis parfois.

Mais hier, alors hier …. Je te jure qu’hier …. Putain si j’avais su …. Hier ….  Je serais restée sous la couette TOUTE LA JOURNEE !!!!

A mon réveil, tout a commencé. Plus d’électricité ni d’eau. Fort heureusement, nous avons des réservoirs d’eau et une certaine autonomie pour l’électricité. J’ai donc pu prendre ma douche. Mais il m’a fallu une bonne demi-heure pour me décider à sortir de la douche embuée because …. No chauffage. Et moi, je suis désolée, mais en-dessous de 15° je me gèle.

Je me prépare tout de même, un rendez-vous bimensuel m’attend.

 Celui des Cspéciens, mot que j’ai délibérément inventé puisque dans ma condition je ne fais pas partie des chômeurs.

Je ressemble à un chômeur, je pointe comme un chômeur, je galère comme un chômeur mais … je ne suis pas un chômeur.

Celui où tu vas voir ton référant, lui répondre à son « ça va ? » que non, tu ne vas pas bien du tout parce que tu es au Cspécienne et que t’es pas faite pour ça. Et que pour ne pas rester inactive tu fais des trucs ici et là mais que ça ne fait pas bouillir la marmite. Lui faire un topo des milliers de candidatures spontanées que tu as envoyées sans obtenir la moindre réponse. Lui faire un topo des trois annonces qui correspondent un peu à ton profil (parce que ça fait un moment que tu te la joues plus au je-veux-le-même-boulot-au-même-salaire) auxquelles tu as répondu … et sans retour … T’entendre dire que c’est bien, tu as bien bougé ces 15 derniers jours, qu’il faut persévérer, allez, on se fixe un rendez-vous pour dans 15 jours et gardez espoir, c’est la crise, y’a pas de taf, ils n’embauchent que quand ils connaissent en plus, mais c’est pas grave faut persévérer, merci au revoir bonne journée.

Bref. Me voilà pomponnée, coiffée, habillée, un peu en avance parce que j’ai un petit achat à faire avant de me rendre à mon entretien et … j’ai bien fait de prendre de la marge.

Bon d’abord faut que tu comprennes pourquoi on n’avait ni eau ni électricité. La dernière tempête a eu raison de notre ponton. Il s’est cassé en deux, retenant les parties A (côté terre) et B (côté mer donc nous) par les câbles électriques et certainement l’intervention du Saint des marins.

Ils ont donc retiré le tronçon cassé pour le réparer à terre. Un tronçon = 4mètres.

Me voilà donc au niveau de la cassure du ponton. Les gars sont passés à l’aube retirer le tronçon de ponton à réparer.

Et basta.

A la place du tronçon de ponton, l’eau. Nous étions sur un ponton-île. Ils n’avaient rien prévu pour nous permettre de passer d’un bout à l’autre.

Je respire un bon coup. J’appelle le chef du port. Je t’épargne notre longue conversation je-ne-vois-pas-ce-que-je-peux-faire-pour-vous ou il-va-falloir-prendre-votre-mal-en-patience et mes ah-mais-non-il-faut-que-j’aille-à-terre et j’ai-une-RDV-bimensuel-super-important …. J’obtiens la grande joie d’avoir un Monsieur du port rien que pour moi, qui est venu me chercher sur sa barque à moteur pour me faire passer de la partie B du ponton à la partie A. Celui-ci me promettant d’aller au chantier demander à ce qu’une barge soit mise à disposition le temps des travaux pour qu’on puisse passer de A à B.

Imagine si je travaillais. Est-ce que tu crois que Boss accepterait ce genre d’excuse pour mon retard ? Avoue que c’est quand même mieux que le coup du réveil hein ?

Du coup, ma petite course annulée, plus le temps, je me suis rendue directement à mon RDV bimensuel. J’étais encore à peu près Zen.

Mais j’ai fait une rencontre en chemin qui m’a mise dans un état pitoyable. La personne que je ne devais surtout pas croiser, celle qui me donne des envies de meurtre …. Je suis incapable d’en parler mais jamais je n’ai été dans un tel état depuis ma séparation d’avec le père de planeuse il y a 20 ans.  J’ai été submergée par une violence intense qui m’a déstabilisée, je ne me connaissais pas comme ça. J’ai été tellement désarçonnée par ma réaction que je me suis aussitôt laissée envahir par une crise de panique que j’ai eu un mal fou à gérer. Ca m’a vidée.

Si tu veux savoir ce qui s’est dit à ce rendez-vous, lis plus haut et ajoute l’état de léthargie dans lequel j’étais plongée.

Timousse rentre du collège et nous nous retrouvons devant le ponton. Timousse qui m’énerve en ce moment mais t’as pas idée comme il M’ENERVE ! quand il ne joue pas à l’ado, il se la fait pauvre petite victime qu’a vraiment pas de chance, c’est pas ma fauuuuuute !  que tous les autres font tout le temps du chahut mais c’est pas moiiiiiiii ! mais que c’est toujours lui qui se fait chopper alors qu’il aidait un copain, c’est pas ma fauuuuuute ! et qui se prend un mot sur le carnet alors que c’est pas ma fauuuuuute ! et qui s’en prend un second dans la foulée parce que Monsieur n’est pas content d’avoir un mot et décide de faire grève et de ne pas bosser.

T’as pas tout suivi ? pas grave. Moi si. Et il se prend toute la tension que j’ai accumulé toute cette putain de matinée.

Nous arrivons devant le tronçon manquant, une barge est à poste. Ca, c’est la bonne nouvelle.

La mauvaise c’est que c’est un truc infâme et crade et que tu dois t’aider en t’accrochant à des câbles rouillés pour traverser et que tes fringues, t’as plus qu’à les virer une fois chez toi. Quoi jamais contente ?

Tandis que je tire sur les câbles, nous nous maintenons difficilement en équilibre debout, Timousse et moi. Celui-ci, toujours serviable tente de m’aider. Du coup la barge se met de travers et nous voilà à nous invectiver comme un vieux couple

- PU…. NAISE TIMOUSSE TU NE TOUCHES PLUS A RIEN !!!!!

- MAIS MOI ZE VEUX T’AIDER !!!!!! (ah oui, faut que je te dise qu’il a retrouvé son cheveu sur la langue depuis qu’il est appareillé)

- NON TU NE M’AIDES PAS ! TU NE M’AIDES PAS ! TU NE M’AIDES SUUUUUUUUUUURTOUT PAS ! TU NE TOUCHES A RIEN ! NE TOUCHE PAS CE CABLE TU NE VOIS PAS QU’IL EST ROUILLE ?????? TU NE TOUCHES RIEN,  TU RESTES AU MILIEU ET TU TE TAIS ! maintenant on est de travers et on va se retrouver à l’eau si tu touches encore un seul truc !

- Et voilà ! ze me fais ENCORE ENGUEULER même quand ze veux aider alors que c’est pas ma fauuuuuute !

Oh pitié pitié pitiééééééééééé !

Passons le savon sévère que Timousse se prend donc en rentrant, son carnet de liaison qui valse d’une pièce à l’autre, mon refus de signer son mot, ma décision de noter sur son carnet que je n’ai plus l’intention de signer le moindre mot, qu’il n’a qu’à se faire coller pour non signature, ça lui fera les pieds, tiens, parce que j’en ai plein le dos des mots pour bavardage. Et que surtout, surtout, ça m’est insupportable de savoir qu’il a refusé de travailler parce qu’il s’était pris un mot pour bavardage ! Et je lui ai dis des trucs horribles. Après j’ai regretté. Mais quand même il est gavant. Après on a parlé.

Mais il m’éneeeeeeeeerve !

Bon. Après, j’ai signé le mot.

Timousse doit ensuite partir pour son cours d’escalade et c’est au dernier moment qu’il s’aperçoit qu’il ne sait plus où sont ses chaussons d’escalade (pour la petite histoire, il les avait oubliés à la dernière sortie et c’est son prof qui les avait récupérés mais ça, on ne le savait pas encore). C’est pas ma fauuuuuute ! Nouveau pétage de plombs (les miens, bientôt j’en ai plus de plombs, ils ont tous grillé).

Je l’accompagne jusqu’à la barge où je croise Disvoir. Disvoir, c’est un ami voisin qui commence toutes ses phrases par « dis-voir ». Et Disvoir me dit qu’il ne compte pas brancher l’électricité parce que Rahan n’est pas là et que tant que le tronçon de ponton n’est pas à nouveau en place, il ne branchera rien, il a trop peur de faire une connerie, il préfère attendre Rahan.

….. Quoi tu ne comprends rien ?

Ok. Je vais t’expliquer. J’aide Timousse à traverser cette putain de barge de merde pour qu’il aille à son cours d’escalade. Et je retraverse sur cette putain de barge de merde pour retourner sur ma part de ponton-île

Et maintenant, je te fais un petit zoom arrière parce que tu vas te perdre avec cette histoire de ponton à force.

On savait depuis lundi qu’ils allaient nous enlever ce tronçon. C’est pas la première fois que ça arrive et on s’organise à chaque fois. J’ai l’a grande chance d’avoir un mari électricien de métier à la base. Donc il fait couler un câble et nous branche sur une borne d’un autre ponton en face pour qu’on ait toujours de l’électricité.

Mais cette année, je ne sais quelle mouche a piqué Rahan, il n’a pas fait comme d’habitude.

Mardi, il a passé l’après-midi avec Disvoir à préparer les boitiers électriques de la partie A du ponton (nous sommes sur la partie B, tu l’as compris). Il a préparé trois longs câbles électriques pour que les trois bateaux habités de la partie B du ponton puisse se brancher sur la partie A du ponton et avoir de l’électricité. Il s’est mit ok avec les gars du port et les gars qui réparaient le ponton pour pouvoir faire cette manipulation provisoire.

Les trois câbles étaient sagement enroulés au cul de chaque bateau.

Disvoir avait pour rôle, en l’absence de Rahan, de brancher les câbles dès que l’électricité était coupée sur notre partie B.

Ce qui a sauvé la vie de Disvoir, c’est qu’il faisait 17 dehors et que je n’étais pas chez moi.

Parce que depuis 10h du matin, Disvoir aurait du faire les branchements.

Parce que tu vois, si je m’étais gelée depuis 10h du matin juste parce que Disvoir ne voulait pas faire quoique ce soit sans la présence de Rahan, alors que Rahan lui avait tout bien expliqué la veille, … ben Disvoir, même si je l’aime beaucoup, ben Disvoir il serait mort.

J’ai respiré un bon coup.

-       Mais …  Vous étiez bien d’accord avec Rahan que vous deviez brancher l’électricité sur la partie A une fois qu’elle était coupée sur la partie B ?

-       Oui mais moi je ne fais rien tant que le tronçon n’est pas à nouveau à sa place et là je dois partir donc j’attends que Rahan rentre et on le fait ensemble.

Et là je me dis ….. mais il me trou le gruyère lui !  Putain mais c’est justement parce qu’il n’y a pas le tronçon de ponton qu’on doit brancher ce putain de câble ! Et quand ils vont remettre le tronçon, ben ah ! ah ! ils vont rebrancher l’électricité en même temps !

Alors je laisse Disvoir partir et je décide de faire le branchement toute seule pour mon bateau puisque c’est la seule partie que j’avais écoutée quand Rahan avait tout expliqué.

Je me suis donc coltinée 40 mètres de câble. J’ai traversé cette putain de barge avec mon câble sur l’épaule que je déroulais doucement tout en tirant sur le câble rouillé dégueulasse pour accéder à la partie A du ponton. J’ai fait mon branchement. Tu sais, une prise que tu branches quoi.

J’ai bien placé les 40 mètres de câble pour ne pas gêner le passage, pour qu’il ne se prenne pas sous la barge, comme une pro quoi.

Je reprends la barge, je retourne chez moi, ça fonctionne. 

Ah ! Ah ! Disvoir voulait attendre hein ? ben moi j’agis ! Je retraverse avec la barge et je  retourne au boitier pour attacher le câble avec un bout (ne le dis à personne, mais j’avais oublié de prendre le bout avec moi). Je reprends la ….. barge et je retourne chez moi …. Disjoncté.

Inspiration profonde. C’est ma faute, j’avais laissé le chauffage et la cafetière branchés, il a pas aimé. Je coupe les appareils et je retourne sur cette putain de barge que je hais franchement ! Je relève le disjoncteur (eh oh ! je deviens pro moi). Je retraverse avec la (censuré) de barge …. Tout fonctionne.

Ah ! Voilà, tout fonctionne au poil.

Maintenant, je vais pouvoir sortir faire ma petite course ratée du matin (si tu ne sais plus pourquoi, relis au début). Comme je suis une flippée de la vie, après avoir traversé avec cette ….. grmpf de barge, je disjoncte la prise, on ne sait jamais, pas d’électricité quand je ne suis pas à bord.

Je fais mes petits achats. Je fais un saut à l’association pour bosser un peu quand même et quand j’arrive …. Appel de Disvoir.

-       Dis voir,  y’a les mecs qui bossent sur le ponton qui demandent à qui est le câble noir c’est le tien ?

-       Ben oui, j’ai fait le branchement toute seule (tu l’entends ma fierté dans ma voix là ? et tout le mépris que j’ai pour le reste du monde hein ? hein ? hein ?)

-       Ah ! parce qu’ils sont en train de remettre le tronçon de ponton …

Ahem. Je plante mon amie à l’asso, on bossera demain cocotte. Shame on me, je retourne donc au port. Disvoir avait raison d’attendre, il savait qu’ils allaient remettre le tronçon en place.

Non seulement je ME SUIS FAIT CHIER POUR RIEN mais en plus J’AI LA HONTE parce que je le traitais de crétin qui ne comprenait rien à rien alors que c’était lui qui avait tout compris.

Disvoir avait déjà débranché mon câble, replacé le capuchon de protection et enroulé le câble à sa place.

Je retourne chez moi attendre la fin des travaux un peu merdeuse de toute cette histoire. Vers 16h30, le chef d’équipe vient me prévenir qu’ils ont terminé la réparation mais que la nuit tombant (eh oui, on vit à l’Est …) il ferait le branchement électrique le lendemain matin. Mais que je pouvais remettre mon câble, ce serait plus facile maintenant que le ponton était redevenu un ponton, ha ! ha ! je suis morte de rire !

J’ai rebranché mon câble et j’ai fermé mon bec. Mais quand même. Disvoir aurait pu le faire à 10h et couper après …. Non ? ok. Je me tais.

Je retourne à mon bateau et je décide d’envoyer un SMS pour prévenir Rahan qu’on a de l’électricité pour la nuit. Je tape mon SMS sur le ponton, en marchant. C’est un truc que je fais tout le temps ça. Bidouiller mon téléphone en marchant. Même que je lis en marchant. Dans la rue, sur le ponton. Et là, je tape mon SMS un peu énervée, un peu fatiguée, un peu lasse de cette journée nulle de chez nulle. Et je me dis que si j’avais su, j’aurais annulé mon rendez-vous bimensuel. Je serais restée sous ma couette à lire.

Je pense à tout ça en tapotant mon SMS et en marchant et là …. Mon pied gauche rencontre le vide. Je perds l’équilibre et dans un reflexe de survie, je me lance en arrière et me retrouve assise sur mon gruyère. Sans m’en rendre compte, je suis arrivée au bout du ponton et au bout du ponton, il y a la mer. Et je crois bien que si je n’avais pas vu mon pied au-dessus du vide, j’aurais fait comme le Coyotte quand il pourchasse les BipBip, j’aurais marché au-dessus de l’eau avant de me retrouver …. Au fond du port.

Ma première pensée fut de me dire putain ! ça aurait été l’apothéose là ! terminer cette putain de journée au fond du port avec mon précieux. Parce que je vais te dire, j’y serais restée au fond du port, moi, si j’avais EN PLUS flingué mon précieux !

Ma seconde pensée fut de m’assurer que personne ne m’avait vue faire parce que la honte au quotidien, ça use à force.

Une heure plus tard, Rahan rentrait de son stage adoré. L’air heureux d’avoir passé une délicieuse journée à suivre un stage qu’il adore et dans lequel il s’éclate et grâce auquel il apprend plein de trucs géniaux gnagnagna et le soir il se la pète avec son vocabulaire informatique que si il continue comme ça, moi je vais lui causer bilan comptable.

Rahan rentre donc, tout joyeux. Et sur le ton exaspérant de ceux qui se sont fait plaisir toute la journée, il me demande

-       Coucou ma Kali tu as passé une bonne journée ?

Tu sais, Rahan, ce n’est pas un grand parleur. Et cette construction de phrase avec sujet verbe, COD, CC et tout le tintouin, c’est chose rare chez lui.

Mais je crois qu’il ne va pas me poser cette question avant un moment …

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Commentaires
N
Finalement ma journée se termine très bien puisqu' au détour d'un blog j ai retrouvé le tien ! tu ne peux imaginer la joie ressentie en retrouvant timousse , Rahan et les autres et ton style si particulier ..beaucoup de peines aussi en lisant tout ce que vous avez traversé de si dur cette année ..aussi je vous souhaite , avec un peu d'avance une merveilleuse année 2014 , avec beaucoup de travail , une meilleure santé , le reste suivra tout naturellement .Je reviendrai prendre des nouvelles .
K
Bah ... Moi j'ai pris ces mots au second degré <br /> <br /> Coluche disait un truc comme "les fonctionnaires sont les seuls à terminer à leur journée à 17h et à rentrer chez eux à 16h<br /> <br /> On raconte aussi plein de choses sur la fainéantise des corses .... Et si les fainéants bisaient comme je bosse ....<br /> <br /> Enfin bon<br /> <br /> Second degré ;-)
V
Hum hum ! Si l’on voulait ne plus enfoncer les portes ouvertes ce serait bien aussi. Bien sûr qu’il y a des fonctionnaires qui font bien leur boulot et des improductifs dans le Privé. <br /> <br /> Hélas voilà la Socialie et son effet IKEA : le raisonnement en kit.<br /> <br /> <br /> <br /> Quant au nombre de Paresseux, d’Imbéciles, d’Inutiles et d’Incultes c’est sûrement parce que nous en sommes cernés que nous en devenons l’Epicentre. <br /> <br /> <br /> <br /> Visiteuse : commentatrice P.I.I. de hasard...
O
oh punaise... je vais m'imprimer ton post et le relire les jours de misère...
A
Hum hum ! Si l'on voulait bien considérer qu'il y a des fonctionnaires qui font leur boulot et même bien... <br /> <br /> En ce qui me concerne, je n'ai pas de treizième mois alors le seizième... <br /> <br /> Je ne suis certainement pas productive car travaillant dans la culture, les résultats sont difficilement quantifiables... seules des générations de lecteurs heureux témoigneront de mon engagement. <br /> <br /> Bref, il y a autant de paresseux, d'imbéciles, d'inutiles, chez les fonctionnaires que dans une rame de métro prise au hasard. <br /> <br /> Et que dans les commentateurs d'un blog pris au hasard.
Kaliuchja
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